2008 August:

2008 July:

Message pour te dire merci.


Chaque geste, chaque parole qui m'est arriver de dire ou faire, que ce soit dans le passé, le présent ou dans un futur incertain, je les assumes. Pas que je sois fière de la totalité d'entre-eux mais, au moins j'ai la prétention d'affirmer que je vis ma vie. Que cette entité à part entière que j'adore et déteste, je la provoque, la mange, la digère... Il y a trop de zombie sur terre, trop de non-fait. Ayant la bile comme arrière-goût, cela me fait pleurer. Pleurer pour vous et aussi, pour moi. Pleurer pour tout ce qui ne se passe pas, ne se crée pas, n'évolue pas. Il est si facile de rester assis dans son carré bien défini. Être satisfait de ce que l'on a, ne jamais chercher à avoir plus. Êtes-vous satisfait de votre pelouse? Pleinement satisfait? Pour ma part, je préfère me jeter en bas du pont, vouloir mourir et me tuer. Plus aucun regret de non-fait. Vieillissant prématurément, les mains d'un homme de soixante-dix ans, je troque mon habit de zombie ignorant pour celui de clown titubant. Fière de porter ce costume, j'essaie de vous aborder en tout lieu et en tout temps. Et vous? En êtes-vous capable? Vous qui êtes assis bien confortablement dans le noir, sourire aux lèvres, riant dans votre barbe sur la façon, que vous jugez débile, que j'ai à tourner en rond. Croyez-moi je ne vaut pas plus que vous. J'exprime ce que je crois être bon, ce que je crois juste. Cette lettre ouverte n'est que provocation. Si il yen a que deux parmis vous tous qui a envie de me suivre et tourner en rond avec moi, alors mon but sera atteint. Essai naïf de créer quelque chose, de mettre les fondations pour un nouveau monde. Si vous préfèrez rester assis, je ne vous en voudrez pas et vous aimerez quand même. Pour vous le prouvez, je serai votre clown de service, juste pour votre sourire.

Peut importe ou cela me mènera, le petit peu que j'ai connu de toi me satisfait amplement . Cette provocation est aussi un remerciement, une façon de te dire: "je t'aime" à ma façon. N'ayant rien de "spécial", n'étant que moi... Je m'éclate et m'assois. Me demandant qui peux-tu bien être réellement, à savoir si tu as du temps, un peu de vide à combler. Moi, j'en ai. Tranquillement. Inconsciemment, tu provoques les choses. En reconnaissance, je provoque à mon tour....