In a month, cops will be extremely severe because the city wants to cash in. Cops will get raises of course from making the city all this extra money.

Les discussions sur la décriminalisation de la marijuana ont beaucoup agitées notre pays et surtout celle chez nos voisins du sud. Il est évident que le sujet est très délicat parce qu’il n’affecte pas seulement les peines mais aussi sur l’habitude de vie chez plusieurs consommateurs dans le pays. Pour expliquer son point de vue, Line Beauchesne à écrit un texte appelé La légalisation des drogues : pour prévenir les abus. Bref, l’auteure révèle l’impossibilité de la classification des drogues et les liens entre l’usage et la disponibilité et entre l’usage et l’abus.

Tout d’abord, il faut comprendre que Mme Beauchesne propose la légalisation des drogues et non seulement d’une seule drogue. D’après elle, il serait impossible de catégoriser, classifier et distinguer les drogues « douces » des drogues « dures ». Si ces termes, cela suppose qu’il serait possible de le faire non? En effet, cette catégorisation se base sur un seul critère, la nocivité. Ce critère englobe simplement l’altération physique permanente direct et indirecte causée par l’usage des drogues. Elle explique que ce seul critère n’est pas assez parce qu’il ne tient pas compte d’autres facteurs (morale, éducation, esprit et d’autres facteurs psychologiques de l’usager) « Comme le soulignait un commissaire dans le rapport Le Dain : « (…), je doute qu’il soit possible d’établir une classification judicieuse. » » Alors, si nous ne pouvons pas classifier correctement et adéquatement les drogues comment pouvons nous nous permettre d’hiérarchiser les peines?

Ensuite, est-ce que la disponibilité de ces drogues dans chaque dépanneur inciterait des non usagés à consommer? L’auteur ne pense pas que cela arriverait. Ce n’est pas parce que les cigarettes (tabac) sont dans chaque dépanneur que tout le monde commencera à fumer du jour au lendemain. Ce qui est montré incite… mais encore plus lorsqu’il s’agit de choses cachées. Elle révèle aussi que la seule raison pourquoi les drogues se retrouvent dans le marché noir est parce que les prix des drogues illicites sont trop élevés. Donc, si les drogues deviennent légales; le marché noir ne pourrait pas faire face à la compétition. « Si les prix diminuaient, ils disparaîtraient » . Il n’y aurait aucune raison de voyager dans des coins noirs de la ville pour se procurer de la drogue lorsqu’on pourrait tout simplement aller au dépanneur du coin et payer moins chère. La disponibilité de ces drogues n’indique pas nécessairement que les consommateurs d’autres drogues (alcool, cocaïne, LSD, etc.) augmenteront ou additionneront d’autres drogues à leurs dosages régulières. Elle prévoit certains individus changer tout simplement de drogues pour d’autres. Il s’agit donc ici d’expérimentation ou de diversification fait par la population.

Enfin, est-ce que la décriminalisation des drogues va augmenter ou créer l’abus chaotique du système. Avant de répondre à cette question il faut comprendre que « le problème du côté de l’usage, (…) se retrouve du côté prévention, de l’aide et de l’éducation, pas de la répression » . Mme Beauchesne explique que des liens pré-établis entre l’usage des drogues illicites et l’abus et déjà fait. Lorsqu’il s’agit des drogues licites, « les études distinguent l’usage de l’abus » . Même si les drogues ne peuvent pas facilement être classifiées, les consommateurs le peuvent. Il y les jeunes non consommateurs, explorateurs, consommateurs occasionnels, consommateurs réguliers, surconsommateurs et usagers abusif ou problématique. L’image faite par la population d’usage abusif ou problématique de la dernière catégorie est facilement liée à la mort. L’utilisation ou « l’image de la seringue symbolise cette peur » . Les médias utilisent cette peur pour faire des articles ou des reportages qui se vendent très facilement. Il faut se demander cependant c’est quoi exactement qui nourrit cette peur. Étant donné le prix très élevé de cette drogue, les usagers utilisent la seringue pour assurer « le maximum d’effets (et pour minimiser) les pertes » . L’auteure explique alors que la légalisation de l’héroïne descendra le taux de mortalité causé principalement par la transmission de maladies par l’équipement non adéquat ou par overdose lorsqu’une drogue trop concentrée arrive au pays. Avec le prix baissé de l’héroïne et la standardisation de la drogue, le taux de mortalité descendra énormément. L’environnement des consommateurs n’est pas pris en considération non plus lorsque cela n’est pas géré par l’État. Plusieurs personnes croient à la théorie de l’escalade mais l’auteure déclare que cette théorie « est sans fondement scientifique » et ne peut donc pas être considérée.


Personnellement, je suis contre l’idée de la légalisation des drogues. L’auteure déclare elle-même, lorsqu’elle cite quelques données canadiennes, qu’ « il y a un déclin de l’usage des (…) drogues au Canada depuis 10 ans » . Alors pourquoi vouloir changer quelque chose qui fonctionne? Je ne crois même pas que la marijuana seule devrait se faire décriminaliser parce que même si elle est dite « douce »; la nocivité mentale ou psychologique (et non seulement physique) change selon la personne qui consomme. Par contre, j’approuve ses idées de standardiser les drogues et le fait que les médias jouent un rôle très important sur la perception qu’a la population envers l’utilisation des seringues. Je doute que notre société soit prête pour un tel changement pour le moment et que l’ouverture d’esprit de la majorité de ses membres demeure encore trop restreinte.

Ça serait énormément difficile à faire croire à une personne qui est habitué à faire le lien « drogue = mal » et la tourner pour donner « drogue = luxe ». En tout cas, pour le moment...