en y repensant, j'avais vu la vie comme un film . JE faisait du mal, j'agissais en connard, je voulais vivre plus loin que ce que j'avais a mon départ. Jai vécu et a mon retour, le départ était partie avec de bonne raison. J'ai agi comme si la vie était un film. Je survis en m'abreuvant de rêve et de culture. j'ai un travail dans le bonheur jai étudié mes passion et mes envies.J avais des ambitions fantasque de vivre à cent milles à l'heure mais j'ai sacrifié mon premier bonheur pour une quête incertaine. J'Ai agi comme dans un film en me disant que si je faisait le mal, y avait qu'à le réparer et si ça marchait pas, on trouve autre chose on part le générique.on applaudi en imaginant une suite et en ayant des questions en suspend tout en ne sachant pas si c'était une bonne décision. Puis dans la suite, on retrouve les héros, quelques running gags et on boucle les questions du premier en faisant un meilleur happy ending. Depuis ce temps, quelques années de fou m'ont éloignées de mon bonheur. Mais il ny a pas un jour que je passe ou une nuit où jai eu l'esprit completement heureux. Jai évolué sur tout les plans.:A tout les jours je me perfectionne dans tous les domaines possibles. J'ai voyagé, jai vu des choses extraordinaires et à mes côtés je me dis qu'elle est là. un peu comme une amie imaginaire.Une impression dêtre comme FRANZ et sa relation post-SABINA dans ''l'insoutenable légereté de l'être'' de KUNDERA. il ya des années que jai lu et pourtant ça m'a marqué. Je souhaite qu'il y est une suite à mon film.

Ces derniers temps, je me surprends à repenser à tout ce que j'ai fait de travers par le passé, et à tout ce que j'ai laissé survenir pour cause d'inexpérience, alors que je n'étais encore qu'un brouillon de moi-même... Je suis parfois vraiment exaspérée par les choix que j'ai faits, considérant tout le mal que ça m'a fait subir comparé au si peu de bonheur que ça m'a apporté. Puis, quand je vais encore plus en profondeur dans certains détails de certaines péripéties ou de certains événements devenus insignifiants, c'est bien pire. Comment pouvais-je laisser cela arriver, me laisser traiter comme cela et encaisser plutôt que de refuser et répliquer? Moi qui suis pourtant une personne assez orgueilleuse... Je n'arrive même pas à me souvenir quel gain si merveilleux j'espérais obtenir en endurant toute cette chiotte. Puisqu'avec le recul, vu de l'extérieur, il est évident que je n'aurais rien eu de bon en bout de ligne... Parfois j'ai envie de donner un coup de casserole sur la tête de la Moi du passé et de lui gueuler de toutes mes forces: "RÉVEILLE PAUVRE CRUCHE!" ... D'autres fois je me rappelle les sages paroles de mon psy, ce qui doit arriver arrive et ce qui ne doit pas arriver n'arrive jamais. Et je ne pouvais pas agir différemment à ce moment-là. Ces épisodes de souffrance presque auto-imposés ont forgé ce que je suis maintenant, le bon côté de moi comme le mauvais. J'ai pris confiance en moi, je suis indépendante, j'ai développé mon sens de l'analyse au maximum, je ne me laisse plus manipuler, je perçois le mensonge à 100km à la ronde. Par contre je me suis construit des mécanismes de défense si solides que je suis parfois parano, et j'attaque à tort et à travers avant de me faire attaquer... émotionnellement parlant. Même si le risque d'une telle attaque envers moi n'est plus réellement présent.